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Joey J. Saye (US)
Blues -RAPPORT FRANCAIS
CC Engis
(07-04-2023)
reporter & photo credits: Paul Jehasse


info club: CC Engis
info band: Joey J. Saye

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Né Joseph June Saye Jr, il y a un peu plus de 29 ans, ce jeune homme présente déjà tout d’un grand. Avec un « picking » guitare personnel exceptionnel, il ravi ses nouveaux et déjà nombreux fans.

« Même s'il a été introduit dans la communauté du blues à 16 ans, il a entendu pour la première fois les mélodies envoûtantes et les coups de guitare à 13 ans, alors qu'il s'adonnait déjà à la musique et créait des chansons avec ses amis. Mais entendre la musique de Muddy Waters et Memphis Minnie a enflammé sa passion pour le blues et il a troqué son équipement de sport pour sa guitare. Et nous sommes si heureux qu'il l'ait fait.  

Joey se fait un nom dans toute la Windy City et partout aux États-Unis, il est reconnu à l'étranger, devenant un artiste international avec un public qui l'embrasse à bras ouverts. Son amour du blues est contagieux et il montre au public que le blues est bel et bien vivant et qu'il vivra encore pendant des années. »L’organisation Iguana Café avait encore eu le nez fin en programmant Mr Saye, ce soir.

Accompagné de Denis Agenet à la batterie, Abdell B Bop à la basse et Ben Bridgen aux claviers ont pouvait être sûr d’un groupe de grande qualité. Ils commencent avec une petite floraison de boogie/swing, de country shuffle blues et même de twist puis Joey se lance dans une belle version de Roosevelt Sykes « That’s Allright » et un « Love Me Baby » bien enlevé en rythme où nos musiciens accompagnateurs y vont d’un petit solo personnel agrémentant encore la chanson. Un petit « For You My Love » de Nat King Cole très jazzy décante un peu la soirée. Et voici Little Walter qui se pointe avec une version de son « Tell Me Mama ». Pour conclur e le premier set, Joey nous laisse avec « Nity Nine » en suffle très rythmé, pour un break boissons toujours fort apprécié.

La soirée reprend pour un deuxième set de pur blues, et tout d’abord Joey seul en acoustique avec « Milford Blues » et « 6 Long Years » des compos très personnelles de l’artiste du jour. Le groupe au complet reprend la scène d’assaut avec le morceau « Please Don’t », un beau swing. Ensuite Joey se découvre un peu en nous montrant un penny qu’il porte au cou et qui lui viendrait de son père « Pennies From Heaven », où Denis prend une washboard et quitte un moment sa batterie chérie.

Suivent « That Ain’t Right » très rapide et un Robert Lokwood « Steady Rollin’ Man ». Nous sommes gâtes, car vient ensuite un J.B Lenoir  “How Much More”, un blues très proche d’un R n’ R. « Shake It Baby » nous est servi en rumba et continué par le très beau « Next Time You See Me » de Junior Parker. Memphis Minnie nous embrasse dans le noir avec « Kissing In The Dark »

La barre est vraiment montée très haut ce soir et Joseph et ses acolytes nous auront montré tout leur talent respectif. Ce n’est pas tout à fait fini et Joey nous emballe avec un Big Bill Broonzy, en faisant reprendre en cœur «  Oh Yeah ». Ils termineront en force avec une dernière chanson qui n’est pas loin de nous faire comprendre que Joey adore sa ville de Chicago.

Un beau moment à garder dans son cœur, bravo Joey and Co !